La Bretagne Sailing Valley® sur le podium du Vendée Globe
Après 80 jours de course, Yannick Bestaven, Charlie Dalin et le malouin Louis Burton montent tous les 3 sur le podium du 9e Vendée Globe. Ces marins font aujourd’hui rayonner les technologies développées en Bretagne.
Conçus, construits et en partie équipés par des entreprises installées en Bretagne et accompagnées par le programme Eurolarge Innovation, les 3 bateaux vainqueurs du Vendée Globe auront su résister à toutes les tempêtes.
Cette course mythique, aussi appelée l’Everest des mers, est un formidable défi technologique autant que sportif.
Le “made in Bretagne Sailing Valley®” à l’arrivée du Vendée Globe
Le podium de cette édition démontre une nouvelle fois le savoir-faire breton.
Les 3 premiers bateaux ont tous été dessinés, fabriqués et équipés en partie par des entreprises installées en Bretagne.
- Le bateau de Yannick Bestaven (Maître Coq), cédé par Roland Jourdain, se retrouve premier au classement général de la course.
- Apivia, le bateau nouvelle génération de Charlie Dalin a franchi le premier la ligne d’arrivée du Vendée Globe.
- Et, enfin, le malouin Louis Burton sur Bureau Vallée contribue lui aussi au rayonnement de la Bretagne Sailing Valley® avec un bateau 2 fois vainqueur puisque c’est le bateau sur lequel a gagné Armel Le Cléac’h lors du Vendée Globe 2016-2017.
Classement | Bateaux / Teams | Skippers | Architectes | Constructeurs |
1 | Maître CoQ IV (foil) | Yannick Bestaven | Verdier - VPLP | CDK Technologies (France) |
2 | Apivia (nouvelle génération + foil) | Charlie Dalin | Verdier | CDK technologies – Mer Concept (France) |
3 | Bureau Vallée 2 (foil) | Louis Burton | Verdier - VPLP | CDK Technologies (France) |
Surlignés en bleu ci-dessus : les teams installées en Bretagne, les skippers bretons, les architectes et constructeurs installés en Bretagne.
Sur les 33 bateaux à s’être lancés dans « l’Everest des mer » en 2020 :
- 18 (près de 55%) ont été conçus et dessinés en Bretagne, dont 5 des 8 bateaux de nouvelle génération,
- 16 (plus de 50%) fabriqués sur le territoire, dont 5 des 8 bateaux de la nouvelle génération,
- Et, côté skippers, qu’ils soient natifs ou non du territoire, 20 (plus de 60%) sont installés avec leur team au cœur de la Bretagne Sailing Valley®.
L’économie de la voile de compétition en Bretagne, c'est :
- 210 entreprises (industries, commerces et services).
- 28 métiers différents : architecture et construction navale, informatique, accastillage, appendices, voilerie...
- un chiffre d'affaires de 348 millions d'euros en 2019 dont 83,5 millions d'euros HT estimés, exclusivement pour la voile de compétition (+16% de progression estimée entre 2018 et 2019)
- 2 355 salariés y travaillent dont 980 dans le secteur de la compétition.