Loïc Blanken, créateur et organisateur de la Transat Classique Lagassé
Né à Douarnenez en 1966, Loïc Blanken est initié à la voile avant même de savoir marcher. Plus tard, il fait son apprentissage en construction navale dans différents chantiers les plus réputés dans la construction et la rénovation de navires traditionnels en Bretagne.
Mais l’appel du large est fort, il se lance et participera à différentes régates en monotype, en Formule 40. C’est dans le circuit 6.50 qu’il trouvera des épreuves à sa mesure. Il est vainqueur du National 6.50, de la Transgascogne et de la Transat 6.50 en bateaux de série.
En 97, Loïc voit plus grand et surtout innovant. Avec Bernard Nivelt, il mettra au point et dirigera la construction d’un 60 pieds « Petit Navire ». C’est le premier navire avec un mât autoportant et une quille pivotante.
Ayant fait le tour de la question high-tech, le Douarneniste revient en 1998 à ses premières amours. Les belles lignes d’eau n’ont jamais quitté ses rêves, il se lance alors dans le courtage et la maîtrise d’œuvre de restauration de bateaux classiques. De belles unités potentielles passent entre ses mains. Ces yachts, parfois réduits à une coque en piètre état, retrouvent alors leurs élancements et superstructures d’origine. A l’image de Westward of Clynder, ces navires reçoivent des distinctions prestigieuses dans le domaine des restaurations de navires du patrimoine. Parallèlement, le régatier dans l’âme répond toujours présent sur les plans d’eau et enchaîne les régates, qu’elles soient côtières ou hauturières, à bord de bateaux classiques ou modernes.
Le projet de transat de Loïc Blanken a pris forme en 2006, au beau milieu de l’Atlantique, en croisant un bateau classique. “Il n’existait pas de course transatlantique spécifiquement réservée aux bateaux classiques” explique le marin qui connaît bien le terrain de jeu pour avoir effectué 11 traversées, en course ou en croisière. “Dès lors, j’ai fait part de mon projet à quelques propriétaires de bateaux classiques, ils ont perçu le projet comme une évidence, correspondant parfaitement à leurs aspirations. Car s’agit bien d’une véritable course et j’y tiens ».
Dès lors, un autre défi se profilait pour se donner les moyens de réaliser ce rêve fou. Il fallait trouver les partenaires, ils ont été séduits. Le Groupe Lagassé est une société de dimension internationale (effectif 1000 personnes) dont le siège est situé au Québec. Les filiales se déploient en Amérique du Nord et en Europe, à Berlin et à Douarnenez. Louis Lagassé décide d’accompagner l’épreuve, qui porte le nom officiel de Transat Classique Lagassé Group. La dimension internationale de la course n’a pas échappé au président. Sur les 24 bateaux inscrits, six nationalités sont en effet représentées.
Les villes de Douarnenez, Agadir et Saint-Barth ont adhéré pleinement au projet et mettent tout en œuvre pour offrir aux navigateurs et au public le meilleur accueil.
« Tout ce que les hommes ont fait de beau et de bien, ils l’ont construit avec leurs rêves », avait dit Bernard Moitessier. Le rêve de Loïc devient réalité.
Que suggère pour vous la Bretagne ?
"La Bretagne est une terre authentique, riche de culture et amarrée à l' océan. Point de Bretagne sans mer ! Terre de départ et de retour, mouillage inamovible et source de vie.
La Bretagne, c'est l'appartenance à un peuple qui essaie de vivre en harmonie avec la nature sans trop la défigurer et qui conserve des valeurs riches et solides qui font que les hommes et femmes qui y vivent s'y sentent solidaires.
Sur le plan maritime, la Bretagne est un berceau de marins, fruit d'une longue tradition issue de la pêche et qui en font aujourd'hui la région de tous les projets nautiques, dans la richesse de la diversité. Bretagne quand tu nous tiens..."
- Retrouvez plus d'informations sur la :
- Départ de Douanenez le 17 août 2008
Date de publication: fin juillet 2008