Bretagne Info Nautisme
© Yannick Le Gal / CRTB

Emmanuel Darviot, chantier naval de Vilaine

1 janvier 2017
Riche d’une expérience professionnelle dans un grand groupe international équipementier de transport ferroviaire comme responsable de production et du développement commercial, Emmanuel Darviot avait le projet de poser ses valises dans le monde de la très petite entreprise pour se consacrer à une activité proche de la mer. Le nautisme est un secteur qu’il pratique et affectionne depuis son plus jeune âge…
Emmanuel Darviot, chantier naval de Vilaine

En mai 2008, Emmanuel Darviot saisi l’opportunité et reprend le chantier L'Otarie situé à Arzal dans le Morbihan, qui deviendra le chantier naval de Vilaine. Les compétences techniques et le savoir faire à haute valeur ajouté du chantier, notamment dans la restauration bois, sont les clefs de son engagement.
Il se lance le défi d’appliquer dans cette petite structure les règles de fonctionnement et la rigueur de l’industrie : gestion rationnelle des comptes, engagement sur la qualité. Il développe le chantier en investissant dans des outils de production, un service accueil client, l’agrandissement de la surface de voilerie, des pôles techniques spécialisés : électricité marine, électronique embarqués, soudure inox… et le recrutement de 6 personnes supplémentaires. En moins d’un an, le chantier passe de quatre à dix salariés.

« Construire, restaurer et naviguer »

Son challenge est aujourd’hui de promouvoir le savoir-faire du chantier et asseoir sa notoriété sur la culture bois avec de beaux projets de restauration classique. Comme le signale Emmanuel Darviot, « le bois est un matériau d’avenir : naturel et recyclable, il possède de réelles vertus écologiques».

Img_jpg_mise_a_l_eau_souriceau_087_250
Pour marquer le nouveau cap du chantier, Emmanuel Darviot et son équipe ont conçu un nouveau bateau, le Souriceau. Construit sur les plans , ce voilier de 4,75 m de long est transportable, facile à gréer et à échouer. Il s’affranchit des contraintes de ports. Le pont, très fermé, est surmonté de deux bulles. « C'est le plus petit croisière hauturier du marché, avec deux couchettes, une table à cartes et une mini-cuisine. En contreplaqué, il est insubmersible et homologué aussi bien pour effectuer des croisières océaniques que naviguer dans le Golfe du Morbihan ou remonter le Danube.» nous précise le chef d'entreprise du chantier. Le coût : 30 000 € avec voiles et remorque. On pourra également louer ce voilier à la semaine. Un programme de course et de rassemblement fait actuellement son chemin…

Cet agitateur d’idées n’a pas l’attention d’en rester là. Un deuxième projet est en cours. Il lance un croiseur rapide de 33 pieds (10 m) en contreplaqué Epoxy. La configuration du lest sera novatrice et fait d'ailleurs l'objet d'un partenariat avec et le Conseil Général du Morbihan. Elle assure la stabilité, la structure et l’échouage du bateau. Rendez-vous dans quelques mois sur Bretagne Info Nautisme pour découvrir ce nouveau dériveur…

Lien vers

Date de publication : mai 2009


page précédente