Dominique Jacoby- ITOHA

Après une première expérience dans la grande distribution, Dominique Jacoby est très vite rattrapé par sa passion pour le tissu. Il a baigné très tôt dans ce milieu avec une mère et une grand-mère couturières

Après une expérience de 5 ans à Armor Lux, Dominique Jacoby franchit le pas en créant en 1994 sa propre entreprise Itoha. Très vite, son épouse, Gaud, le rejoint avec son expérience dans la bonneterie. Au départ, ils s’étaient spécialisés dans le Lycra et travaillaient sur commande pour des associations sportives. Un client leur a parlé des fibres synthétiques. Gaud et Dominique, convaincus, ont saisi l’opportunité.

Itoha prend un virage et se concentre entièrement sur la fibre polaire pour développer son activité. En 2001, ils installent leur lieu de fabrication et de vente sur un bateau d’estuaire, long de 24 mètres, dans le port de Dinan : Donata

A deux seulement, ils assurent la création, la production et la commercialisation de polaires sur- mesure fines ou épaisses: sweat, étoles, bonnet, écharpes…

Les derniers nouveaux produits :
- une cagoule à haute visibilité et à haute résistance thermique pour les sauveteurs en mer, pêcheurs, efficace en cas de chute.
- Veste haute visibilité (réflecteur Solas) et imperméable (membrane fine)
- Polaire résistance thermique du tissu et confort tenant compte de la respirabilité
- Polaire fine anti-batérien pour les hôpitaux, Samu 35

Pour faire connaître ses vêtements, Itoha utilise plusieurs canaux :
- Pour lancer son activité, Dominique n’a pas hésité à faire les marchés locaux
- Depuis 10 ans, le skippeur Pascal Quintin est équipé de polaires ITOHA pour affronter les célèbres courses (Route du Rhum 2006, Transat Québec-St malo 2008…)
- Ouverture d’une boutique à Erquy, point de vente attractif les après-midi
- Site Internet avec une boutique en ligne
- Présence au salon Grand Pavois 2007, 2008

Les nouveaux challenges de cette entreprise artisanale sont de développer et de fidéliser une clientèle professionnelle en concevant des produits à hautes valeurs ajoutées (sapeurs pompiers, sauveteurs en mer, Samu…) puis de mettre ces produits techniques à la portée de tous.

En ce moment, ils cherchent un partenariat pour équiper un skippeur pour le Vendée Globes et pourquoi pas une femme ?

Gaud et Dominique ne se voient pas travailler à moins de 10 mètres de l’eau. C’est un véritable plaisir de travailler sur l’eau. Ils se sentent fidèles à la Bretagne. C’est une terre économiquement dynamique.

- Consultez aussi la fiche de présentation / coordonnées de

Date de publication: septembre 2008